
Dialogue social : le gouvernement Akhannouch conclut des avancées majeures pour les travailleurs et renforce son engagement social
La session d’avril du dialogue social a été lancée mardi à Rabat sous la présidence du Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch, selon un communiqué officiel de son département. Cette rencontre s’est tenue en présence de plusieurs membres du gouvernement, notamment Mme Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances, ainsi que les ministres délégués Fouzi Lekjaa, Mustapha Baitas, Amal El Fellah Seghrouchni, et le ministre Younes Sekkouri.
M. Akhannouch a dirigé une série de réunions distinctes avec les principales centrales syndicales et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM). Ces rencontres ont rassemblé des représentants de l’Union Marocaine du Travail (UMT), de l’Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM), de la Confédération Démocratique du Travail (CDT) et de la CGEM.
Dans une atmosphère marquée par un dialogue responsable et constructif, les parties ont salué le respect par le gouvernement de ses engagements antérieurs, en particulier ceux issus de l’accord d’avril 2024. Cet accord a permis d’entériner plusieurs mesures clés, dont une augmentation générale des salaires dans le secteur public de 1000 dirhams nets, versée en deux tranches, la seconde étant prévue pour juillet. Une réduction de l’impôt sur le revenu (IR) pouvant atteindre 400 dirhams pour les revenus moyens a également été actée.
L’accord prévoit également une revalorisation de 10 % du salaire minimum, tant dans les secteurs industriel, commercial et libéral (SMIG) que dans le secteur agricole (SMAG).
Les discussions ont également porté sur les engagements sociaux en cours, les défis liés à la négociation de conventions collectives, et l’ouverture de dossiers spécifiques à certaines catégories professionnelles. Le traitement des dossiers relatifs aux collectivités territoriales a également été intégré à l’ordre du jour, avec l’objectif de trouver des solutions concrètes et rapides.
La session a permis de réaffirmer l’approche participative adoptée par le gouvernement depuis le début de son mandat, en particulier dans les réformes structurelles telles que celle des régimes de retraite. Dans ce cadre, la méthodologie pour mener cette réforme a été discutée, en s’appuyant sur les principes de l’accord signé en avril 2022 et en redynamisant la commission nationale dédiée à ce chantier.
Enfin, d’autres questions majeures ont été soulevées, comme l’amendement du Code du travail, répondant ainsi aux attentes tant des syndicats que du patronat.
M. Akhannouch a conclu ces échanges en saluant la qualité du partenariat entre le gouvernement et ses interlocuteurs sociaux et économiques, qu’il considère comme constant et non conjoncturel. Il a souligné que cette dynamique s’inscrit dans la volonté royale de faire du dialogue social un levier stratégique de l’État social, dans le but d’améliorer la condition des travailleurs et de soutenir la compétitivité de l’économie nationale.
Il a également rappelé que le gouvernement, en seulement deux ans et demi de mandat, a réussi à sceller deux accords sociaux majeurs, illustrant sa détermination à faire du dialogue social une pierre angulaire de son action pour renforcer le pouvoir d’achat et la cohésion sociale.