Economie

Croissance mondiale modérée prévue pour 2025-2026, avec des défis pour les pays en développement, selon la Banque mondiale

La Banque mondiale prévoit une croissance mondiale de 2,7 % pour 2025 et 2026, avec une performance légèrement supérieure dans les pays en développement, qui devraient enregistrer une croissance de 4 % durant cette période. Cependant, ces taux demeurent inférieurs à ceux observés avant la pandémie, et la Banque mondiale estime qu’ils sont “insuffisants” pour réaliser les progrès nécessaires à la réduction de la pauvreté et à l’atteinte d’objectifs de développement plus larges.

Le rapport souligne que les économies en développement, représentant environ 60 % de la croissance mondiale, devraient conclure la première moitié du XXIe siècle avec des perspectives de croissance à long terme parmi les plus faibles depuis 2000. Après une période de croissance forte dans les premières décennies du siècle, ces économies ont été frappées par les effets de la crise financière de 2008, entraînant un ralentissement au cours de la décennie suivante.

Indermit Gill, économiste en chef de la Banque mondiale, a indiqué que “les 25 prochaines années seront plus difficiles pour les économies en développement que les 25 dernières”, soulignant l’importance croissante de ces économies, qui représentent désormais 45 % du PIB mondial, contre 25 % en 2000.

L’interdépendance des économies en développement s’est également intensifiée, avec plus de 40 % de leurs exportations de biens destinées à d’autres économies en développement, un chiffre doublé par rapport à l’an 2000.

La Banque mondiale avertit que ces économies pourraient faire face à des obstacles importants dans les deux prochaines années, tels que la baisse de la confiance des investisseurs, l’augmentation des tensions commerciales et l’inflation persistante. Toutefois, l’institution estime qu’avec les bonnes politiques, ces défis peuvent être transformés en opportunités significatives, notamment par une meilleure gestion des infrastructures, l’accélération de la transition climatique et l’amélioration du capital humain.

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