Société

Nouvelles révélations dans l’affaire du « Groupe Al-Khair » de Tanger : deux fugueuses et des milliards introuvables

L’affaire complexe du « Groupe Al-Khair » à Tanger continue de faire couler beaucoup d’encre, avec de nouvelles révélations qui suscitent l’intérêt du public. Selon des sources fiables, Chifa et Zineb, deux figures centrales de cette affaire, sont toujours en fuite. Activement recherchées, ces accusées détiennent des informations cruciales qui pourraient dévoiler des aspects cachés de cette vaste escroquerie.

Les premières auditions menées par le juge d’instruction, notamment celles impliquant la présidente du groupe et sa directrice, ont mis en lumière des détails préoccupants. Les enquêteurs commencent à envisager que ce scandale pourrait devenir l’une des plus grandes affaires de fraude de l’histoire contemporaine du Maroc.

Il a été rapporté que les « milliards collectés » par la présidente du groupe, supposés avoir été utilisés pour l’acquisition de biens immobiliers prestigieux, sont aujourd’hui introuvables. Il semblerait que ces propriétés aient été vendues par la présidente pendant sa fuite, rendant les chances de récupération des fonds pour les plaignants très minces. Si ces informations sont confirmées, cela constituerait un coup dur pour les milliers de victimes espérant retrouver leurs investissements.

L’enquête, quant à elle, ne montre aucun signe d’issue rapide. Les sources indiquent qu’elle devrait se poursuivre dans les prochains jours, compte tenu des ramifications vastes et complexes de cette affaire. On estime désormais que le nombre de victimes dépasse un million de personnes, ce qui accentue encore la gravité du dossier.

De plus, les avocats des plaignants envisagent de déposer une nouvelle requête auprès du tribunal, demandant que les accusés soient poursuivis pour « crime de traite d’êtres humains ». Un des avocats a souligné que des preuves accablantes démontrent que les responsables du groupe ont amassé des sommes faramineuses, s’élevant à plusieurs dizaines de milliards de centimes, en promettant des profits mirobolants à des investisseurs peu méfiants. Cette stratégie aurait permis au groupe de développer un réseau tentaculaire d’escroqueries touchant des Marocains à travers le pays et à l’étranger.

Cette semaine, les auditions se sont enchaînées sans relâche. Les accusés en détention provisoire et les victimes ont été interrogés lors de longues séances. Parmi les victimes figurent non seulement des Marocains des grandes villes comme Tanger, Tétouan, Larache, Ksar El-Kébir, Kénitra, Fès, Rabat et Casablanca, mais aussi de nombreux membres de la diaspora résidant en Espagne, Belgique, aux Pays-Bas, ainsi qu’aux États-Unis et au Canada.

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