
Dénonciation du séparatisme lors de la 4e Commission de l’ONU
À New York, des experts et pétitionnaires internationaux ont dénoncé le séparatisme comme un « fléau » menaçant la paix et la sécurité, notamment en Afrique. Lors d’une réunion de la 4e Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, Ismail Aboui Bouchane, professeur à l’université du Rwanda, a souligné les « accointances » du séparatisme avec des organisations terroristes.
Il a critiqué les pays qui exploitent le séparatisme pour diviser, en particulier en mentionnant le pays hôte des camps de Tindouf, qui aurait délégué une partie de son territoire à une milice séparatiste armée. Selon lui, cela représente un « agenda hégémonique aux visées destructrices ».
Le militant suisse Anouar Ramadan a averti que le séparatisme compromet non seulement la souveraineté des États, mais crée également des souffrances pour des millions de personnes, citant le mouvement séparatiste armé du polisario comme un exemple d’exploitation des populations dans les camps de Tindouf.
Il a mis en garde contre l’utilisation du terrorisme et des violations des droits de l’homme par ces mouvements séparatistes, appelant à une réponse unifiée de la communauté internationale.
Nikaky Lygeros, professeur universitaire grec, a également condamné les liens du polisario avec des groupes terroristes, rappelant que certains fondateurs de l’État islamique dans le Grand Sahara étaient d’anciens combattants de ce mouvement séparatiste.
Cette réunion a mis en lumière la nécessité d’une coopération internationale pour contrer les menaces posées par le séparatisme et ses implications sur la stabilité régionale.