
Première participation d’un sous-marin nucléaire français à l’exercice naval Chebec au large de Casablanca
Pour la première fois, un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) français participera à l’exercice naval Chebec, prévu la semaine prochaine au large de Casablanca. Cet exercice, axé sur la lutte anti-sous-marine, pourrait également voir l’engagement de la seule frégate multimissions (Fremm) marocaine.
Depuis 1994, les marines française et marocaine coopèrent chaque automne dans le cadre de l’exercice Chebec, qui met l’accent sur la sécurité maritime et la collaboration. L’édition 2024 marquera une avancée significative dans leur interopérabilité, car la Marine nationale française a décidé de mobiliser pour la première fois un de ses sous-marins nucléaires d’attaque, dont l’identité reste confidentielle.
À l’occasion de cette trentième édition, cet exercice annuel permettra aux forces navales marocaines de bénéficier d’un entraînement de haut niveau en matière de lutte anti-sous-marine.
Initié il y a 28 ans, l’exercice Chebec structure la coopération opérationnelle entre les deux marines. Il se déroulera du 7 au 13 octobre 2024. La flottille franco-marocaine, principalement composée d’unités de surface, se réunira d’abord à Casablanca avant de naviguer en mer d’Alboran, le long des côtes méditerranéennes du Maroc.
Ce rendez-vous annuel est une occasion privilégiée d’approfondir la dimension navale de la coopération en matière de défense entre le Maroc et la France. L’exercice repose sur quatre axes principaux : le renforcement des capacités opérationnelles, les échanges et le partage d’expérience, le développement de l’interopérabilité, et l’affirmation de la volonté des deux États de faire de la Méditerranée un espace de solidarité, de stabilité et de sécurité.
Cet exercice témoigne de la qualité des relations et de la coopération de longue date entre les forces armées des deux pays. Au-delà de son importance opérationnelle et technique, il illustre la volonté partagée des deux partenaires d’améliorer la sécurité et d’assurer une stabilité renforcée dans l’espace maritime méditerranéen.