
Cycle de conférences Mr Andrei RADULESCU
Jawad KERDOUDI
Cycle de conférences économiques mais aussi politiques au vu des liens très étroits entre la politique et l’économie.
Ce cycle va aborder plusieurs thèmes. Tout d’abord l’économie mondiale et ses perspectives à moyen terme, en tenant compte des risques que fait courir Donald Trump avec le lancement d’une guerre commerciale tout azimuts.
Le 2ème thème est l’analyse des trois grandes puissances du monde que sont les Etats-Unis, la Chine, et l’Union européenne avec leurs forces et leur faiblesse. L’analyse montre que c’est l’Europe qui est perdante dans la course mondiale du fait de son intégration économique incomplète. A moyen terme (2030) les Etats-Unis seront toujours la première puissance mondiale avec 23% du PIB mondial, suivie de la Chine (20%) et la zone euro (12%).
La 3ème conférence est consacrée à l’Union européenne et les défis qu’elle doit relever : les grandes transformations du fait de la compétitivité et de la convergence. Elle doit se pourvoir d’une vision claire, parfaire son unité, et renforcer l’union politique. Les derniers événements relatifs à la guerre en Ukraine la pousse à mettre en œuvre une défense autonome des Etats-Unis, notamment au niveau de la dissuation nucléaire.
Le quatrième thème concerne l’Afrique Subsaharienne qui malgré ses importantes ressources naturelles reste le continent le moins développé du monde (PIB : 2000 MM d $). Elle doit faire face à plusieurs défis : les conflits armés, l’insécurité, le manque d’accès à l’énergie pour certains pays, le cout élevé du financement. Elle doit tracer son propre chemin vers le développement, notamment au niveau des infrastructures, et en prenant comme référence les pays d’Asie qui ont mieux réussi leur développement. Elle doit mettre en œuvre le plus rapidement possible la ZLECA, zone de libre-échange qui va contribuer à l’augmentation des échanges inter-africains.
La cinquième conférence concerne notre pays le Maroc qui est qualifié par l’animateur d’économie émergente et à fort potentiel. Cependant le PIB (150 MM de $) et la croissance (3%) sont insuffisants pour combattre le chômage et éradiquer la pauvreté. Durant ces 20 dernières années, le Maroc a fait de grands investissements (Tanger-Med, Nador, Dakhla, Autoroutes, LGV) et des réformes structurelles (Accélération industrielle, transition énergétique, amélioration de la gestion des entreprises publiques, protection sociale).