
Antonio Guterres appelle à une action immédiate pour éviter les pires catastrophes climatiques
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a exhorté vendredi la communauté internationale à agir « immédiatement » pour prévenir « le pire des catastrophes climatiques ». Cette déclaration fait suite aux conclusions de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) qui a annoncé que 2024 serait l’année la plus chaude jamais enregistrée, dépassant pour la première fois la barre symbolique des 1,5°C de réchauffement climatique.
« Il est encore temps d’éviter le pire des catastrophes climatiques. Mais les dirigeants doivent agir dès maintenant », a insisté Guterres dans un communiqué publié par son porte-parole. Il a ajouté que les conclusions de l’OMM constituaient une nouvelle preuve du réchauffement climatique et a appelé les gouvernements à élaborer de nouveaux plans d’action nationaux pour le climat cette année afin de limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5°C à long terme.
Le Secrétaire général a également souligné l’importance d’aider les populations les plus vulnérables à faire face aux effets dévastateurs du changement climatique.
Clare Nullis, porte-parole de l’OMM, a présenté les conclusions de l’agence, indiquant que le monde avait enregistré des températures extrêmes à la surface des terres et des mers, accompagnées de conditions météorologiques extrêmes dans de nombreux pays, causant des destructions de vies, de moyens de subsistance, ainsi que des rêves et des espoirs anéantis. Elle a également mentionné des effets visibles du changement climatique, tels que le recul des glaciers de la banquise.
Selon les données de l’OMM, quatre des six ensembles de données internationales analysés ont indiqué une augmentation moyenne mondiale supérieure à 1,5°C pour l’année écoulée, avec une augmentation de 1,55°C par rapport à la période préindustrielle (1850-1900). Les données proviennent de plusieurs agences, dont le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT), la NASA, la NOAA, et d’autres institutions météorologiques internationales.