La Banque mondiale salue la stratégie du Maroc pour la préservation et la revitalisation des oasis
La Banque mondiale (BM) a souligné l’importance de la stratégie nationale mise en place par le Maroc pour préserver et revitaliser ses oasis, qualifiées d' »écosystèmes exceptionnels », riches en patrimoine humain, culturel et naturel. Dans un article publié à l’occasion de la 16ᵉ session de la Conférence des Parties (COP16) de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (CNULCD), qui se déroule du 2 au 13 décembre 2024 à Riyad, en Arabie saoudite, l’institution financière a salué les efforts du Royaume face aux menaces croissantes du changement climatique.
La Banque mondiale souligne que le Maroc est « conscient de la valeur inestimable du patrimoine oasien », et qu’il poursuit activement une stratégie nationale pour la préservation et la revitalisation de ces écosystèmes uniques. L’un des principaux objectifs de cette stratégie est d’améliorer le bien-être des populations locales, tout en accroissant l’attractivité des territoires oasiens grâce au soutien coordonné des initiatives locales et régionales.
L’institution met en avant le lancement de plusieurs projets phares destinés à revitaliser les oasis du Royaume. Un exemple cité est l’unité de transformation des dattes à Ferkla, dans la région d’Errachidia, qui soutient les petits agriculteurs de la région. Ces projets visent non seulement à revitaliser l’économie locale, mais aussi à soutenir les populations vulnérables, notamment les jeunes et les femmes.
La Banque mondiale a également salué les actions de l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA), chargée de l’élaboration et de la mise en œuvre d’un programme global pour l’aménagement des zones oasiennes et de l’arganier, dans une démarche respectueuse des principes du développement durable. L’institution rappelle son rôle de soutien au Maroc à travers des initiatives visant à renforcer la gestion durable des écosystèmes oasiens et améliorer leur résilience face au changement climatique.
Dans cette optique, la Banque mondiale a accompagné le Royaume dans la distribution, en novembre 2024, de 200 000 plants de palmier vitro de variétés plus résistantes aux conditions climatiques extrêmes. Ces palmiers, précise l’article, commencent déjà à donner des fruits, démontrant ainsi les premiers succès de cette initiative. L’institution soutient également des programmes visant à valoriser les déchets des oasis en impliquant les jeunes dans des projets innovants.
À l’avenir, la Banque mondiale s’engage à renforcer son partenariat avec le Maroc pour la préservation des ressources des oasis, notamment à travers une série de projets collaboratifs. L’institution met également en lumière le rôle de premier plan joué par le Maroc dans la mobilisation des efforts internationaux pour la préservation et la revitalisation des écosystèmes oasiens.
En avril 2025, le Maroc organisera une conférence de haut niveau pour officialiser la création de la Commission internationale pour le développement durable des oasis. Cette conférence marquera le lancement de l’Initiative des oasis durables, qui réunira gouvernements, acteurs académiques, sociétés civiles ainsi que des organisations régionales et mondiales pour promouvoir la gestion durable des oasis à l’échelle mondiale.
Ainsi, à travers des actions concrètes et un engagement fort, le Maroc se positionne en leader dans la lutte contre la désertification et la préservation des oasis, éléments essentiels à la fois pour son environnement et pour les communautés qui en dépendent.
