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Violations des droits de l’homme dans les camps de Tindouf dénoncées à l’ONU

Lors de la 4ème commission de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, les violations graves subies par les populations des camps de Tindouf, contrôlés par la milice séparatiste du Polisario, ont été fermement dénoncées.

Pedro Macarrón, président de la Fondation espagnole « Avina », a alerté les membres de la Commission sur les abus, notamment envers les enfants dans ces camps situés dans le sud-ouest de l’Algérie. Il a souligné que des milliers de jeunes sont soumis par le Polisario à des pratiques inacceptables, violant leurs droits fondamentaux. « Ces enfants sont recrutés et entraînés pour devenir soldats, les privant ainsi de leur enfance et les exposant à des violences extrêmes », a-t-il déclaré, ajoutant que cela perpétue un cycle de souffrance sur plusieurs générations.

Hamada Bouihi, ancien membre du Polisario, a critiqué la « politique criminelle » du groupe, affirmant qu’elle soumet les populations des camps aux pires violations des droits de l’homme. Il a également évoqué la présence de membres du Polisario dans des organisations extrémistes opérant dans la région du Sahel.

M’Rabih Ahmed Mahmoud Adda, fondateur de l’association Assomoud, a partagé son expérience de torture dans ces camps, soulignant les violations systématiques des droits orchestrées par les dirigeants du Polisario pour maintenir leur pouvoir avec le soutien de l’Algérie. Il a dénoncé la transformation des camps en refuges pour des réseaux criminels de trafic de drogue et d’armes.

D’autres intervenants, comme Nancy Huff, présidente de l’ONU Teach Children International, et Amal Jbour, ont appelé la communauté internationale à agir contre ces violations et le détournement de l’aide humanitaire. Huff a exprimé ses doutes quant à l’acheminement de l’aide, citant des rapports du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l’Office anti-fraude de l’Union européenne (OLAF), qui documentent des dysfonctionnements dans la gestion de l’aide dans ces camps.

Lemaadla Zrug, présidente de l’Association sahraouie contre l’impunité aux camps de Tindouf (ASIMCAT), a également dénoncé l’état de non-droit dans ces camps, où les milices du Polisario continuent de violer systématiquement les droits des populations, avec la complicité de l’Algérie. Elle a souligné que la responsabilité de ce pays ne peut être ignorée, citant des rapports d’organismes des droits de l’homme et d’autres organisations.

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