Art & Culture

Clôture en beauté de la 20e édition du Festival international des Nomades à M’hamid El Ghizlane

La 20e édition du Festival international des Nomades s’est achevée en apothéose dimanche soir à M’hamid El Ghizlane, avec une grande soirée artistique où se sont mêlées créativité, chaleur humaine et esprit festif, attirant un large public venu de toutes les régions du Maroc et de l’étranger.

Des artistes et groupes musicaux, représentant une riche mosaïque culturelle, ont offert des performances vibrantes, marquant la diversité des expressions locales et leur ouverture aux influences contemporaines. Le désert saharien a ainsi vibré au rythme des musiques du monde, tout en honorant son propre patrimoine.

La soirée a été lancée par l’artiste sahraoui Mohamed Ali Ailla et son groupe, originaires d’Es-Smara, qui ont conquis l’assistance avec des chants fusionnant les rythmes traditionnels hassanis à des sonorités modernes. Leur prestation a suscité une vive interaction du public.

Le duo marocain Sarah et Ismael a ensuite célébré la culture amazighe à travers une série de morceaux empreints d’authenticité. L’artiste maroco-hongrois Said Chalaban a, pour sa part, plongé le public dans des ambiances gnawa envoûtantes, avant que le chanteur algérien Kader Tarhanine ne clôture la soirée avec une performance magistrale inspirée des traditions touarègues et sahraouies.

À l’issue du spectacle, Mohamed Ali Ailla s’est dit honoré de participer à cette manifestation, soulignant que son art s’ancre dans la mémoire hassanie tout en intégrant des éléments contemporains lui permettant de toucher un large public, tant au Maroc qu’à l’international. Il a salué le rôle du festival dans la valorisation de ce patrimoine unique et sa place au sein du paysage culturel national.

Parmi les nombreux visiteurs, Philippe, un touriste français, a exprimé son émerveillement : « J’avais entendu parler du Festival des Nomades, mais je ne m’attendais pas à une telle richesse d’expériences. Tout ici respire l’authenticité : la musique, les échanges, et l’accueil chaleureux des habitants. »

Avec cette soirée haute en couleur, s’est refermée une édition exceptionnelle du Festival des Nomades, fidèle à son esprit depuis vingt ans : promouvoir la mémoire du nomadisme et l’identité sahraouie comme vecteurs de diversité, de rencontre et d’unité culturelle. M’hamid El Ghizlane continue ainsi de rayonner en tant que carrefour artistique et humain, rassemblant les peuples autour de la culture.

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