
Soutien international au plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara
Des pétitionnaires internationaux ont affirmé, jeudi à New York, que le plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 représente le « seul et unique » cadre pour une solution durable à la question du Sahara. Lors d’une réunion de la 4ème commission de l’Assemblée générale de l’ONU, le politologue français Christophe Boutin a souligné que cette initiative est le moyen adéquat pour mettre un terme au différend régional, rappelant le soutien de la France à la souveraineté marocaine sur le Sahara.
Boutin a précisé que la position française s’aligne avec le droit international, respectant les principes de souveraineté et d’intégrité territoriale, comme énoncé dans la Charte des Nations Unies. Il a également mentionné la décision américaine de 2020, qui a reconnu la marocanité du Sahara, soulignant que cette reconnaissance provient d’un État membre du G7 et du Conseil de sécurité de l’ONU.
L’avocat français Hubert Seillan a également soutenu que le plan d’autonomie, appuyé par une majorité d’États, dont la France, est la « seule base » pour régler cette question. Il a noté que l’ouverture de trente-deux consulats à Laâyoune et Dakhla témoigne du soutien international au Maroc.
L’experte américaine Kaitlyn Rabe a ajouté que le plan permet aux populations des provinces du Sud de gérer leurs affaires de manière démocratique. La professeure éthiopienne Serkalem Kassa a qualifié le plan d’autonomie de « meilleure option possible » pour la région.
D’autres intervenants, comme l’avocate espagnole María Guillén, ont souligné le sérieux de l’initiative marocaine, fruit d’une large consultation des parties prenantes. L’historien autrichien Herald Torch a conclu que ce plan représente une « chance pour la paix » et la voie la plus réaliste vers la prospérité au Maghreb et au Sahel.