La prison de l’Oudaya à Marrakech dément les allégations de suicides et de torture
L’administration de la prison locale de l’Oudaya à Marrakech a fermement démenti les allégations selon lesquelles deux prisonniers se seraient suicidés en raison de négligence médicale, ainsi que des accusations de torture infligée à une détenue dans cet établissement.
Dans un communiqué, l’administration a précisé que les deux détenus concernés par les cas de suicide étaient sous traitement médical dans la clinique de la prison et étaient suivis par le personnel médical. Elle a également contesté l’affirmation selon laquelle l’un des prisonniers se serait suicidé, affirmant qu’il avait en réalité souffert d’un malaise et avait été transporté à un hôpital externe où il est décédé.
Concernant l’allégation de torture, l’administration a qualifié ces déclarations de « mensongères », précisant que la détenue en question souffre de troubles mentaux qui ont influencé son comportement. Cette prisonnière, qui est également sous traitement médical, avait déjà commis plusieurs infractions au sein de l’établissement.
L’administration a jugé que les allégations avancées par un ancien détenu, qui se présente comme un défenseur des droits de l’Homme, étaient « fausses et irresponsables ». Face à la gravité de ces accusations, portant atteinte à la réputation de l’établissement et de son personnel, la direction de la prison a décidé de porter plainte contre l’individu auprès du parquet compétent.
