Economie

Eilat abrite la 1ère Conférence internationale sur les technologies de production alimentaire de la mer et du désert avec la participation du Maroc

Le ministère israélien de l’Agriculture et du Développement rural a annoncé l’organisation à Eilat d’une conférence internationale, la première du genre, visant à renforcer les connaissances et les technologies dans le domaine de la production alimentaire de la mer et du désert, et à promouvoir la recherche et la coopération commerciale dans ce domaine.

Le ministère a ajouté, dans un communiqué, que la conférence, qui se tiendra du 18 au 20 octobre, réunira des délégations de haut niveau, des universitaires et des experts de nombreux pays, dont le Maroc, la Jordanie, le Bahreïn et Malte.

L’organisation de la conférence intervient après le lancement par le gouvernement israélien en août dernier d’un plan visant à développer la ville d’Eilat et la région d’Eilot en tant que centre national et international de production alimentaire de la mer et du désert, pour un coût d’environ 170 millions de shekels (49 millions de dollars).

Le communiqué indique que la rencontre à laquelle prendront part des ministres de l’Agriculture, des scientifiques et des hommes d’affaires, consolidera la coopération pour faire face à la grave crise climatique et à l’insécurité alimentaire mondiale croissante.

L’événement comprendra une variété de sessions et de discussions animées par des chercheurs, des experts et des hommes d’affaires dans le but de partager et d’améliorer les connaissances et les meilleures pratiques afin de réaliser l’énorme potentiel de la production alimentaire de la mer et du désert.

L’ouverture de la conférence sera marquée par l’organisation d’un panel avec la participation des ministres de l’Agriculture des pays participants sous le thème « L’avenir de la sécurité alimentaire mondiale à la lumière de la crise climatique », avant la tenue de sessions avec la participation de spécialistes, dont Yonatan Zohar de l’Université du Maryland, connu pour ses recherches en pisciculture, Flavio Corsen d’Aqua Spark Investments dans le domaine de l’eau, John Buchanan, PDG du Center for Aquaculture Technology, et Hanna Rosenfeld du Israel Center for Mariculture.

Selon les organisateurs, la question de la sécurité alimentaire mondiale sera confrontée à de nombreux défis dans les années à venir, notamment le taux de croissance démographique, le réchauffement climatique, les changements climatiques fréquents, l’élévation du niveau de la mer et la diminution des zones fertiles pour les cultures agricoles .

Cette situation requiert la nécessité de s’appuyer sur des alternatives pour l’avenir de l’alimentation mondiale, parmi lesquelles la mer et le désert et le développement des technologies agricoles dans ce domaine, ajoute-t-on.

Les organisateurs soulignent que le désert et la mer offriront de nombreuses opportunités pour développer des technologies de pointe dont dépendra la croissance alimentaire dans le futur.

Lors d’une visite guidée organisée par le ministère israélien de l’Agriculture au profit de la presse internationale, parmi laquelle figure l’agence marocaine de presse, un certain nombre de solutions technologiques développées par des entreprises spécialisées dans l’agriculture marine et désertique ont été identifiées.

L’accent est mis principalement sur les programmes de formation et la recherche universitaire dans le domaine de l’aquaculture, les algues, la pisciculture et la construction d’infrastructures afin d’améliorer l’écosystème dans les zones désertiques.

À la Faculté d’Agriculture, d’Alimentation et d’Environnement de Rehovot, l’équipe de Lior David, expert en sciences vétérinaires, a mené des études avancées dans le domaine de la production de poisson pour accroître la durabilité, à travers des études de gènes de résistance aux maladies infectieuses et la sélection de souches génétiquement améliorées de poisson pour résoudre les problèmes de la pisciculture.

« Nous voulons contrôler le ratio mâle-femelle en produisant plus de femelles pour engendrer davantage de naissances, grâce à des méthodes d’injections d’hormones », a expliqué Lior David.

Ces chercheurs tentent notamment de développer un vaccin à injecter aux poissons pour réduire la propagation des maladies. En outre, ils font des micro-injections de gènes dans les œufs de poissons, pour contrôler la reproduction et augmenter la quantité de poissons.

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