Plus de 200 000 réfugiés au Liban à cause des frappes israéliennes.
Le Premier ministre libanais par intérim, Najib Mikati, prévoit un afflux massif de réfugiés en raison des attaques israéliennes, estimant que jusqu’à un million de personnes pourraient être contraintes de fuir, sur une population d’environ 5,5 millions. Il a déclaré que cela représente le plus grand déplacement jamais observé au Liban, après une réunion d’urgence du cabinet.
La plupart des personnes déplacées viennent du sud et de l’est de la vallée de la Bekaa, régions ciblées par les frappes israéliennes. La capitale, Beyrouth, a également subi des attaques importantes, touchant des cibles clés, y compris le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
Les autorités libanaises font état d’au moins un millier de décès en moins de deux semaines d’attaques israéliennes. Mikati espère un cessez-le-feu par des négociations diplomatiques, affirmant que son pays n’a « pas d’autre option que la voie diplomatique » pour mettre fin à l’escalade.
En outre, plus de 50 000 personnes auraient trouvé refuge en Syrie. La semaine dernière, le conflit s’est intensifié avec une attaque israélienne majeure qui a ciblé des équipements d’urgence du Hezbollah, suivie de frappes aériennes massives, causant la mort d’au moins 700 personnes selon les autorités libanaises. L’agression israélienne se concentre principalement sur le sud du Liban, Beyrouth et l’est de la vallée de la Bekaa.
Avant cette escalade, près de 100 000 personnes étaient déjà déplacées à l’intérieur du pays, un chiffre qui a plus que doublé depuis mardi dernier. Des organisations humanitaires comme la Croix-Rouge et Médecins sans frontières s’efforcent de fournir une assistance aux réfugiés, en distribuant couvertures et produits d’hygiène.
