Supercoupe d’Espagne: un nouveau Clasico Real/Barça aux airs de revanche
Mais le Barça de Xavi, qui avait remporté son premier titre sur le banc blaugrana en dominant le Real 3-1, déjà à Ryad, n’arrive pas favori face à des Merengues invaincus depuis vingt rencontres toutes compétitions confondues.
Encore poussifs dans le jeu, les Catalans, ont eu du mal à se défaire d’Osasuna jeudi (2-0), 12e de Liga et finaliste malheureux de la Coupe du Roi.
Mais leur gestion de la fin de match leur donne un avantage certain sur les Madrilènes qui ont dû s’arracher au bout de la prolongation pour éliminer l’Atlético d’Antoine Griezmann mercredi (5-3).
« Nous arrivons un peu moins en forme que le Real Madrid, mais quand le ballon se mettra à rouler, ce sera du 50/50« , a assuré Xavi en conférence de presse samedi. « Nous allons essayer de dominer le match, d’imposer notre personnalité, notre façon de jouer, (…) être fidèle au ‘Cruyffismo‘ », a-t-il ajouté, alors que son équipe peine justement à convaincre.
Distancé en championnat par son rival historique et son voisin de Gérone, l’entraîneur catalan souhaite que la Supercoupe serve, comme l’an passé, de « déclic » pour ses hommes, et les relance dans la défense de leur couronne de champion d’Espagne.
« La finale de l’an passé était un grand match, mais cette année c’est différent. Madrid a changé de système et leur équipe n’a plus rien à voir« , a analysé Xavi.
Les Merengues, portés par leur recrue star Jude Bellingham, auteur d’une première partie de saison exceptionnelle (17 buts en 22 matchs de Liga et de Ligue des champions), ont « faim » d’aller conquérir « le premier titre de la saison », a déclaré Carlo Ancelotti.
Le technicien italien, qui a récemment prolongé à la tête de la Maison Blanche jusqu’en 2026 malgré l’intérêt de la sélection brésilienne, a l’occasion dimanche d’égaler Zinédine Zidane en tant que deuxième entraîneur le plus titré de l’histoire du Real (11 trophées).
« Les trophées restent dans l’armoire, on les regarde de temps en temps, ce sont des souvenirs, mais l’important c’est le jour d’après« , a-t-il conclu.