Société

Hausse des prix, électricité, pénurie de lait…les réponses d’Aziz Akhannouch

Dans une interview , le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, est revenu sur les différents points de discorde qui secouent la société actuellement : la pénurie de lait, la hausse des prix, l’aide directe aux familles pauvres… Voici l’essentiel de son intervention :

Pas de hausse du prix de la bonbonne de gaz :

Le chef de gouvernement a indiqué dans son interview que le gouvernement continuera à fournir de grands efforts pour maintenir inchangés les prix de plusieurs denrées essentielles à travers la Caisse de compensation, à laquelle 26MMDH sont alloués au titre du PLF-2023, notamment le pain, le gaz butane, le sucre et l’électricité.

Il a rappelé que le gouvernement a choisi de soutenir les professionnels du transport afin de ne pas faire monter les prix payés par le citoyen, et a précisé que le budget alloué à ce soutien s’élèverait à 5 MMDH au total.

Pas de hausse du prix de l’électricité :

Abordant le sujet de l’électricité, Aziz Akhannouch a expliqué que la production de celle-ci coûtait 20 MMDH auparavant doit 2 milliards de dollars, mais qu’aujourd’hui, ce prix a doublé pour atteindre les 4 milliards de dollars. L’Etat est désormais obligé de soutenir l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) pour maintenir les prix inchangés. Pour maintenir les prix de l’électricité à leur niveau, le gouvernement a prévu un soutien de 5 MMDH durant l’année en cours.

L’aide directe au famille sera généralisée dès début 2023 :

Une enveloppe globale de 10 MMDH a été allouée au chantier de l’aide directe au familles pauvres, qui sera effective dès 2023, a fait savoir Akhannouch, dès la généralisation du registre social social.

Pénurie de lait : des mesures en cours 

Akhannouch a annoncé qu’une réunion de son département et celui de l’Agriculture s’est tenue pour faire le point sur la disponibilité de tous les produits agricoles à horizon de 6 mois.

Le chef du gouvernement a fait savoir les viandes et le lait font objet d’une baisse de la production, et que le Maroc pourrait se résoudre à l’importation des viandes pour compenser.

En ce qui concerne la pénurie de lait, le gouvernement prévoit des mesures pour venir en aide aux éleveurs et producteurs.

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