Art & Culture

Les “Nuits photographiques”, un véritable espace de rencontres et d’échange

Des photographes professionnels et amateurs se sont donnés rendez-vous, du 13 au 16 octobre dans la Cité des Alizés, à l’occasion de la 6è édition du festival “Les Nuits photographiques d’Essaouira”.

Lancée à l’initiative du photographe Stéphane Kosmann, en partenariat avec l’Institut Français d’Essaouira, et avec le concours de l’Association Essaouira-Mogador, cette manifestation artistique se veut un véritable espace de rencontres, de dialogue et de débats pour les acteurs du monde de la photographie.

Quatre jours durant, l’événement, dont l’invité d’honneur cette année était l’artiste Ken Wong-Youk-Hong (France/chine), s’est déployé dans la ville millénaire, à travers la présentation d’une série d’expositions de photographes internationaux et locaux, outre des rencontres et des lectures de portfolios.

Le festival a également à cœur de développer des temps d’échanges avec les jeunes artistes locaux en voie de professionnalisation, à l’occasion notamment des promenades photographiques ou encore de tables rondes avec des lycéens et étudiants en arts appliqués.

La traditionnelle projection, qui a eu lieu cette année à l’Institut Français d’Essaouira, mettant en lumière le travail d’une vingtaine de photographes présents, a constitué un moment unique de partage pour les professionnels, les amateurs et les passionnés, soulignent les organisateurs.

M. Kosmann a expliqué qu’il s’agit d’un événement dédié à la promotion de l’art photographique en réunissant les photographes locaux afin de présenter leurs travaux sous forme de projection, et l’organisation de parcours photographiques dans la ville.

Il a dit toute sa joie de revenir à Essaouira pour cette nouvelle édition après deux années difficiles en raison de la Covid-19, avec la participation d’une vingtaine de photographes venus partager leurs travaux, rappelant qu’il a été procédé, l’année dernière, à l’organisation d’une édition “spéciale et réduite”.

De son côté, la directrice de l’IF d’Essaouira, Juliette Marandon, a indiqué que cet événement artistique “a pour vocation de contribuer à la démocratisation de l’art photographique et de favoriser le dialogue”, précisant qu’une vingtaine de photographes du Maroc, de France et des Etats-Unis ont pris part à cette 6è édition.

Outre des expositions, des rencontres, des lectures de portfolios et des parcours photographiques dans la ville, l’ordre du jour prévoyait aussi un programme de médiation culturelle avec des lycéens, a-t-elle relevé, mettant en avant l’importance de la transmission de cet art aux générations montantes.

Il s’agit d’une édition placée sous le signe de la transmission et du partage, a conclu Mme Marandon.

Quatre expositions ont été organisées à cette occasion, dont la première intitulée “Mémoires d’oublié.e.s” de Ken Wong-Youk-Hong, parrain de cette édition, alors que la 2ème est une initiative du “Street Photographers”, un collectif de photographes marocains (Zack Mtilck, Iman Zagara, Achraf Nekker, Mouhcine Camel, Said Erssimi etHicham Marzougoug) qui met en valeur la culture, le patrimoine et le mode de vie marocain à travers l’art immobile.

La troisième exposition “L’Oeil entend” du Collectif The Minority Globe, organisée à Dar Souiri, donnait à voir un ensemble de créations issues d’ateliers artistiques de ce collectif entre 2019 et 2022, réalisées en collaboration avec des membres des communautés locales et migrantes dans des quartiers périphériques de Casablanca, Salé et Rabat…

La quatrième exposition de Greg Hatton (Los Angeles) mettait en lumière les œuvres de ce photographe afro-américain et artiste autodidacte.

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