Economie

Rapport annuel du Fonds des Nations Unies pour la population : quid du Maroc?

Le rapport annuel du Fonds des Nations Unies pour la population, dont les conclusions ont été présentées mardi 12 décembre 2023 à Rabat, a mis en lumière la réalité démographique mondiale, proposant des idées pour des solutions efficaces face aux structures démographiques changeantes et pour construire un avenir équitable pour tous. Le rapport a également fourni des données sur la situation démographique au Maroc.

Selon le rapport annuel « État de la population mondiale 2023 » du Fonds des Nations Unies pour la population, la population mondiale a dépassé les 8 milliards de personnes à la fin de l’année 2022, soulignant que les deux tiers de la population vivent dans des régions où les taux de fécondité ont chuté en dessous du « niveau de remplacement », soit 2,1 naissances par femme.

Pour le Maroc, la population totale du royaume a atteint 37,8 millions de personnes en 2023, selon les données du rapport. Le taux de fécondité total par femme était de 2,3.

8% de la population marocaine est âgée de plus de 65 ans, tandis que 26% ont moins de 14 ans, 17% entre 10 et 19 ans, et 25% entre 10 et 24 ans. En outre, 66% de la population est âgée de 15 à 64 ans.

Selon le rapport intitulé, la population mondiale a doublé en 50 ans et devrait diminuer d’au moins 1% entre 2022 et 2050 dans 61 pays, la moitié de ces pays connaissant une baisse d’au moins 10%.

Le rapport indique que les structures démographiques mondiales changent rapidement, avec deux tiers de la population vivant dans des environnements à faible fécondité. Huit pays représenteront la moitié de la croissance démographique mondiale prévue d’ici 2050 : la République démocratique du Congo, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Inde, le Nigéria, le Pakistan, les Philippines et la Tanzanie.

Les auteurs du rapport estiment que les questions à poser à l’avenir ne devraient pas se concentrer sur le fait de savoir si la population de la planète est trop grande ou trop petite, mais plutôt sur le fait de savoir si les individus sont dotés des moyens de prospérer et d’exercer leurs droits humains fondamentaux, y compris le droit à l’autonomie sexuelle et reproductive. Seule une partie de l’humanité jouit de ces droits.

Le rapport souligne que c’est seulement en garantissant ces droits à tous que nous pourrons libérer le potentiel de chaque personne pour prospérer et s’adapter aux réalités changeantes de notre monde, appelant à construire un monde où chaque individu choisit librement ses perspectives reproductives futures, et où les pays peuvent construire une résilience démographique en s’adaptant aux changements démographiques plutôt qu’en essayant de les contrôler.

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