
« Le Printemps du Jacaranda : Un théâtre au cœur des âmes méditerranéennes »
Nourri par la splendeur d’un passé prestigieux, le Théâtre Riad Sultan renaît dans l’effervescence de la deuxième édition du « Printemps du Jacaranda pour le Théâtre Méditerranéen », en mai 2025. Ce haut lieu de culture, niché au cœur de la cité historique, devient à nouveau un point de convergence artistique, un espace de dialogue entre les cultures, où l’héritage se marie à la modernité dans une vibrante harmonie.
Plus qu’un festival, c’est une expérience sensorielle et humaine, une célébration de l’art vivant sous toutes ses formes — théâtre, poésie, musique, danse, parole — qui vous attend. Ce printemps-là, la scène devient un miroir de la diversité humaine, un terrain d’échange et d’émotion, où chaque représentation est un hommage à l’imaginaire méditerranéen.
Trois rendez-vous marquants au programme de cette semaine :
Vendredi 16 mai à 16h
La pensée de Jean Genet, figure inclassable de la littérature méditerranéenne, sera au cœur d’une rencontre académique intitulée :
« Jean Genet, l’écho pluriel au confluent des imaginaires méditerranéens ».
Animée par des universitaires et artistes de renom — Omar Fertat, Pierre Katuszewski, Rachid Montassir, Zohra Makach, Abdelmadjid Azouine, Abderrazak El Amri, Mohamed Seff et Albert Dichy — cette table ronde rend hommage à une œuvre poétique et théâtrale qui transcende les frontières culturelles et identitaires.
Le même jour à 19h
Le public est convié à une rencontre avec le grand metteur en scène et acteur Hassan Kouyaté, qui livrera les secrets de son parcours artistique. Son témoignage revient sur les influences majeures de sa vie, notamment celle de Peter Brook, figure tutélaire du théâtre contemporain. Ce moment d’échange promet une immersion dans une pratique théâtrale vivante, sensible et profondément humaine
Samedi 17 mai à 19h
Retour très attendu de Faouzi Bensaïdi sur les planches avec un spectacle solo poignant :
« On t’oubliera », une immersion dans la poésie de Mahmoud Darwich.
Entre amour, exil, guerre et beauté, Bensaïdi donne voix aux vers du poète palestinien dans un élan scénique vibrant. Il tisse un récit universel sur la condition humaine, mêlant force brute et délicatesse poétique. Une œuvre d’une intensité rare, rendant hommage à l’héritage de Darwich et à l’universalité de sa parole.
Le Printemps du Jacaranda est une invitation ouverte à vivre le théâtre autrement : comme un espace d’éveil, de beauté, de questionnement et de rencontre.
Un rendez-vous à ne pas manquer.