Economie

Fleuve Oum Er-Rabia: des pistes de solutions pour les problèmes à l’embouchure

La Commission parlementaire des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement a appelé à accélérer la réalisation d’un projet intégré pour traiter les problèmes de l’embouchure du fleuve Oum Er-Rabia, en particulier ceux liés à l’eau potable et à leurs conséquences sur les systèmes environnementaux, les poissons et la pêche traditionnelle de la région.

Le rapport, dont les grandes lignes ont été présentées, ce mardi 17 janvier, lors d’une session plénière tenue à la Chambre des représentants, recommande le développement de ce projet, qui concerne le deuxième plus long fleuve du Maroc (plus de 555 km), dans le cadre d’une convention de partenariat à laquelle contribuent le ministère de l’Equipement et de l’eau et tous les secteurs ministériels concernés, ainsi que le Conseil Régional de Casablanca-Settat, le Conseil Régional d’El Jadida et des communes adjacentes au fleuve, ainsi que le reste des institutions actives, dont le groupe OCP. Et ce, afin d’attirer les investissements et contribuer au développement de la région, tant sur le plan touristique qu’économique.

Dans ce contexte, le rapport appelle à lancer des études, à mobiliser les ressources nécessaires et à préparer des partenariats et des plans sectoriels, en tenant compte de l’importance de la croissance démographique et de la vitesse de l’expansion urbaine. Le rapport appelle  également à élargir la première étude menée par le ministère de l’Equipement et de l’eau concernant l’embouchure, afin qu’elle inclue également la région s’étendant entre l’embouchure et le barrage de Sidi  Daoui, dont la distance s’étend à plus de 15 kilomètres. Cette étude se doit d’être précise afin d’obtenir des résultats concluants.

A cela s’ajoute la mise à jour du plan d’urbanisme de la ville d’Azemmour dans le sens d’un élargissement de son champ territorial à l’embouchure et aux berges du fleuve, avec la possibilité de créer un champ territorial pour l’embouchure et les berges du fleuve ainsi que les zones aquatiques qui lui sont associées.

Les recommandations soulignent que dans l’attente de l’achèvement des études et parallèlement à la mise en œuvre du projet intégré, le ministère est appelé à oeuvrer par ses propres moyens au dragage du sable de l’estuaire chaque fois que nécessaire, et au moins tous les 3 ou 4 mois.

Dans ce contexte, le rapport a souligné la nécessité d’éviter de mettre le sable retiré de l’embouchure du fleuve d’un endroit proche de celui-ci afin qu’il n’y retourne pas facilement après une courte période, et d’exploiter le sable par l’administration pour consolider la plage, puis pour soutenir et financer des projets de développement qui profitent aux habitants de la région.

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