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Les avancées réalisées par le Maroc sur le dossier du Sahara mises en lumière aux MEDays 2022

Le Sahara est marocain et ne peut être que marocain. C’est ce qui a été dit haut et fort par l’ensemble des intervenants à la conférence « Sahara Marocain : Zoom sur les récentes dynamiques », organisée, ce jeudi 3 novembre, à Tanger, dans le cadre du Forum MEDays, qui dure jusqu’au 5 novembre.

Regroupant des panélistes de renoms à savoir, Emmanuel Dupuy, président de l’Institut de prospective et de sécurité en Europe, Moubarack Lo, président de l’Institut Emergence, Amine Laghidi, expert international en Diplomatie et Souveraineté et Abdou Diop, Managing Partner de Mazars Audit & Conseil, cabinet international d’audit et de consulting, cette conférence a été l’occasion de faire le point sur les différentes avancées réalisées par le Maroc dans le dossier du Sahara et de réaffirmer que le plan d’autonomie proposée par le Maroc est la seule et unique option valable pour trouver une solution définitive à ce différend.

Pour Emmanuel Dupuy, le dossier du Sahara est une question de survie pour le régime algérien. « Le régime algérien a besoin de justifier l’augmentation de son budget de la défense. Comme vous le savez tous, ce budget va être significativement augmenté puisqu’il va passer de 9 milliards à 22 milliards de dollars l’année prochaine. C’est une augmentation de près de 130% justifiant le fait que la Russie devienne defacto le partenaire majeure de fourniture d’armement d’Algérie », a-t-il dit.

La logique du régime algérien, poursuit Dupuy, peut paraître un peu schizophrène quand ce régime est en train de se réarmer grâce à l’augmentation du prix du baril du pétrole, conséquence de la crise en Ukraine, avec la volonté de faire comme d’autres ont fait en utilisant des proxys. « Le polisario est un proxy de l’Algérie », a-t-il dit.

Interrogé sur la présence de la pseudo RASD au sein de l’Union Africaine, Moubarack Lo estime que c’est une erreur historique. « En vérité, c’est au chefs d’Etats de décider. Le jour où les chefs d’Etats ne voudront plus que la pseudo RASD siège, elle ne pourra pas siéger. Dans un rapport de force, il y a un peu près 70% des 54 Etats membres de l’Union Africaine qui sont favorables à la position marocaine et soutiennent le plan d’autonomie proposé par le Maroc », a-t-il dit.

La voie qu’il faudrait privilégier c’est la modification du traité. Il y a l’article 32 qui permet la révision du traité si deux tiers des Etats le souhaitent. « Aujourd’hui on est à 70%, soit plus que les deux tiers. Il suffit que ces Etats là, engage la procédure de révision du traité pour qu’un Etat non reconnu par les Nations Unies ne puisse pas siéger et suspendre l’adhésion de la RASD à l’UA qui ne fait que bloquer et retarder le processus d’intégration continentale », a-t-il précisé.

Aussi, pour Moubarack Lo, le plan d’autonomie marocain est le seul plan viable. « Je ne vois pas ce que la population sahraouie peut vouloir mieux que ce que propose le plan d’autonomie du Maroc », a-t-il estimé.

De son côté, Amine Laghidi, a déclaré qu’il faut se féliciter de la dernière résolution de l’ONU qui est une consolidation des acquis de notre pays. « La résolution 2654 est tout d’abord une reconnaissance de la communauté internationale pour saluer le sérieux et la crédibilité du plan d’autonomie marocain, qui ne peut se dérouler que sous la souveraineté du Maroc et dans le respect le plus total de l’intégrité territoriale du Royaume », s’est-il félicité.

Cette résolution évoque aussi la reprise du processus des tables rondes et a responsabilisé les différentes parties prenantes et à leur tête l’Algérie. Autre point important évoqué par cette résolution, c’est la sommation du polisario pour arrêter toute obstruction au bon déroulement de la mission de Minurso dans les province du sud, a expliqué Laghidi tout en appelant à l’exclusion de la pseudo RASD de l’UA.

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