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La nécessité d’une coopération multilatérale renforcée pour combattre le terrorisme, selon les Nations Unies

Les Nations Unies ont réaffirmé, lundi, l’importance d’une coopération multilatérale renforcée pour lutter efficacement contre le terrorisme à l’échelle mondiale.

Vladimir Voronkov, chef du Bureau antiterroriste des Nations Unies (UNOCT), a insisté devant le Conseil de sécurité sur le fait qu’aucun pays ne pouvait, à lui seul, faire face à la menace terroriste, qualifiée d’ »évolutive ». Il a souligné qu’une collaboration multilatérale continue est essentielle pour endiguer cette menace.

Lors de la présentation du 20e rapport du Secrétaire général de l’ONU sur l’action de l’organisation pour soutenir les États membres dans la lutte contre le terrorisme, Voronkov a rappelé que le paysage du terrorisme continuait de se transformer, nécessitant une action collective et coordonnée. Il a également souligné que malgré les efforts persistants des États membres et des partenaires internationaux et régionaux, Daech reste résilient, s’adaptant sans cesse à son environnement.

La résilience des groupes terroristes met en lumière l’importance d’une collaboration internationale de longue durée. Selon lui, il est crucial que les États membres priorisent des réponses globales et durables, en ciblant les facteurs favorisant le terrorisme.

Voronkov a également rappelé que lors de l’adoption du Pacte pour l’avenir, en septembre dernier à New York, les États membres avaient réaffirmé leur engagement envers un avenir sans terrorisme, mettant en avant une approche inclusive impliquant l’ensemble des gouvernements et sociétés.

Il a insisté sur la nécessité de traduire ces engagements en actions concrètes, en privilégiant des solutions durables qui s’attaquent aux causes profondes du terrorisme. Il a ajouté que l’ONU, par son Pacte mondial de coordination contre le terrorisme, restait déterminée à soutenir les États membres dans ces efforts.

Dans le même esprit, Natalia Gherman, sous-secrétaire générale et directrice exécutive du Comité contre le terrorisme (DECT), a souligné la complexité des défis posés par Daech, notamment les préoccupations humanitaires, sécuritaires et de gouvernance dans les régions affectées. Elle a insisté sur l’importance d’une approche préventive, fondée sur le respect des droits humains et sur une coopération régionale, précisant que l’exploitation par Daech de l’instabilité dans certaines régions souligne la nécessité d’une collaboration internationale soutenue.

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