
Le Maroc et d’autres pays Manifestent leur Intérêt pour Rejoindre le Partenariat Mondial pour l’Intelligence Artificielle
Lors d’une réunion ministérielle des pays membres du Partenariat mondial pour l’intelligence artificielle (PMIA), plusieurs pays, dont le Maroc, ont exprimé leur désir de rejoindre cette initiative, a annoncé le Quai d’Orsay. La réunion, organisée en marge du Sommet pour l’Action sur l’Intelligence Artificielle (IA) qui s’est ouvert à Paris, a réuni plusieurs dizaines de ministres d’États signataires du PMIA, sous l’égide de la France, de la Serbie et de la Slovaquie, au siège du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.
Sept pays – Cambodge, Malte, Roumanie, Croatie, Rwanda, Maroc, Kazakhstan – ont officiellement exprimé leur intérêt à intégrer le PMIA, après que les membres du Partenariat aient récemment approuvé le processus d’adhésion. Cette démarche marque une ouverture vers une participation plus large et plus diversifiée au PMIA, un élément clé de la gouvernance mondiale de l’IA.
À la suite du sommet de Belgrade en décembre 2024 et en préparation du Conseil ministériel du PMIA à Bratislava en décembre 2025, les autorités slovaques et serbes, coprésidents du PMIA, ont souhaité organiser cette réunion ouverte et inclusive. Elle a permis de discuter des ambitions futures du partenariat, tout en réunissant les pays membres actuels et ceux ayant manifesté leur intérêt pour l’initiative.
Lors de cette rencontre, l’un des principaux sujets abordés a été la mise en œuvre de la Recommandation de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur l’intelligence artificielle, visant à maximiser les bénéfices de l’IA tout en réduisant les risques associés. Parmi les enjeux discutés, figuraient la réduction des inégalités en matière d’IA, l’impact de l’IA sur l’emploi et l’environnement, la promotion de l’agriculture durable, la protection des droits de propriété intellectuelle, ainsi que l’amélioration de l’accès et du partage responsable des données pour l’IA.
Jean-Noël Barrot, ministre français de la Transition numérique et des Télécommunications, a salué cette avancée, soulignant qu’après six ans de travail depuis l’annonce du lancement du PMIA par le président Emmanuel Macron en 2019, une cinquantaine de pays agissent désormais aux côtés de la France. Il a conclu en appelant à une convergence des standards mondiaux et à des solutions collectives en s’appuyant sur la science et la participation de la société civile.
La réunion ministérielle du PMIA sera suivie par le Conseil du PMIA à Bratislava en décembre 2025, une occasion de poursuivre la dynamique engagée dans la gouvernance mondiale de l’IA.