Société

Saison hivernale de pêche au poulpe 2025 : des résultats satisfaisants et une gestion durable des ressources

La saison hivernale 2025 de pêche au poulpe, qui a officiellement débuté sur l’ensemble du littoral national, a produit des résultats « satisfaisants » dès ses premiers jours. Selon le secrétariat d’Etat chargé de la Pêche maritime, l’abondance des ressources et le succès de la période de repos biologique ont joué un rôle clé dans ces premiers bilans positifs.

À Dakhla, par exemple, jusqu’au 7 janvier 2025, 25 % du quota de poulpe a déjà été atteint, avec un total de 1.690.336,5 kg débarqués, représentant une valeur de 176.997.758 dirhams. Cette production provient de 3.082 barques opérant dans les villages de pêche de Lassargua, Labouirda, Ntireft et Imoutlan, soulignant l’importance de la pêche artisanale pour cette région. Ces résultats témoignent de la bonne santé des stocks de poulpe et de l’efficacité du repos biologique instauré entre le 1er octobre et le 31 décembre 2024.

Le secrétariat d’Etat met en avant l’impact positif de cette abondance sur les prix de vente, avec des prix plus avantageux dans les halles aux poissons et les marchés de gros, supervisés par l’Office national des pêches (ONP). Cette dynamique profite non seulement aux pêcheurs mais aussi à l’économie locale et nationale, en renforçant la durabilité des ressources halieutiques et la valorisation des produits de la mer.

Une gestion durable et un contrôle rigoureux

La pêche au poulpe au Maroc s’effectue en deux saisons : estivale et hivernale. Elle implique trois segments de flotte : artisanale, côtière et industrielle, qui exploitent la ressource le long des zones côtières du pays. Ce secteur, d’une importance socioéconomique majeure, génère des milliers d’emplois, tant en mer qu’à terre, et revêt une forte valeur commerciale.

Afin d’assurer la pérennité de cette ressource halieutique, le secrétariat d’Etat met en œuvre des mesures strictes de gestion des stocks, notamment la fixation d’un total admissible des captures (TAC) par zone. Ces quotas, répartis entre les différentes catégories de flotte et navires, sont complétés par des régulations supplémentaires, comme la limitation du nombre de navires, la taille minimale des captures, et la fermeture de certaines zones rocheuses.

Le contrôle rigoureux de cette pêche est un autre pilier de la gestion durable. Depuis le début de la campagne, des mesures de contrôle spéciales ont été instaurées. Elles incluent un renforcement de la surveillance aux points de débarquement, ainsi que dans les halles à poissons et les unités industrielles, avec un suivi particulièrement strict des documents de traçabilité, notamment lors de la certification des captures destinées à l’exportation. L’objectif est de garantir le respect des quotas et une gestion responsable et équitable des ressources.

Une dynamique de développement économique et de sécurité alimentaire

La saison hivernale de pêche au poulpe 2025 s’inscrit dans une stratégie globale de développement économique équilibré. Elle vise à renforcer la sécurité alimentaire du pays tout en soutenant les communautés de pêcheurs et les opérateurs du secteur. Le secrétariat d’Etat souligne que cette activité contribue non seulement à l’économie locale mais aussi à la durabilité des ressources marines, en préservant les équilibres écologiques essentiels à la pérennité de la pêche.

Les résultats actuels, associés aux efforts continus de l’Institut National de Recherche Halieutique (INRH), qui a mené des campagnes de suivi scientifique, témoignent d’une amélioration significative des stocks de poulpe, notamment autour des zones de Sidi Lghazi. Ces progrès sont le fruit des efforts coordonnés pour préserver la ressource, tout en garantissant un développement durable de ce secteur clé pour l’économie nationale.

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