Société

Environ 11 000 ingénieurs formés chaque année au Maroc.

Environ 11 000 ingénieurs, toutes spécialités confondues, sont formés chaque année au Maroc, selon le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui. Il a également précisé qu’environ 19 000 titulaires de masters peuvent être assimilés à des ingénieurs, selon leur spécialisation.

Le ministère s’efforce d’augmenter ces chiffres en mettant en place des centres d’excellence dans les facultés de sciences et en proposant des parcours intégrés de trois ans, inspirés des grandes écoles. Actuellement, l’offre de formation comprend près de 3 000 nouvelles filières couvrant divers domaines.

Miraoui a observé que les étudiants se dirigent de plus en plus vers des secteurs répondant aux besoins du marché, notamment dans le numérique, comme la Data Science, l’intelligence artificielle et la cybersécurité.

Concernant le développement des cursus, le ministre a expliqué qu’après les Assises régionales de 2022, chaque université a désormais une vision claire des besoins de sa région en termes de formation. Le ministère collabore avec les universités, les ministères concernés et les acteurs économiques pour concevoir une offre adaptée aux attentes du marché et aux objectifs de développement sectoriels.

Miraoui a souligné que l’adéquation entre formation et marché de l’emploi est une priorité, notant que l’employabilité des diplômés dépend non seulement de la qualité de l’enseignement supérieur, mais aussi de la capacité de l’économie à créer des emplois.

Il a mentionné plusieurs initiatives lancées dans le cadre du PACTE ESRI-2030, telles que l’augmentation des filières professionnalisantes, la création de nouvelles filières innovantes, l’introduction de l’alternance et l’intégration de compétences transversales. Il a encouragé les étudiants à s’orienter vers les filières scientifiques et techniques, essentielles pour le développement du pays.

Enfin, Miraoui a rappelé que l’enseignement supérieur privé fait partie intégrante de l’écosystème national et doit répondre aux mêmes exigences de qualité que l’enseignement public, malgré son autonomie dans la gestion des programmes.

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