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Accusé de xénophobie, Jürgen Klopp se défend

L’entraîneur de Liverpool, Jürgen Klopp, a récemment expliqué qu’il n’y a que trois clubs dans le monde capables de faire ce qu’ils veulent sur le plan financier : Manchester City, le Paris Saint-Germain et Newcastle, les trois clubs dont les propriétaires viennent du Moyen-Orient. Selon le ‘Daily Mail’, le club citizen l’a accusé de faire monter la tension avant le match (victoire de Liverpool contre City) et certains l’ont même épinglé pour xénopohobie. Le technicien allemand a tenu à réfuter toute accusation de racisme.
Liverpool a stoppé la série d’invincibilité de Manchester City en battant les Sky Blues 1-0 sur la pelouse d’Anfield. Jürgen Klopp a fait des déclarations qui n’ont pas plu aux dirigeants des Citzens et qui ont été malinterprétées.

« Il y a trois clubs dans le football mondial qui peuvent faire ce qu’ils veulent financièrement ». Ce n’est pas la première fois que Jürgen Klopp se plaint – directement ou indirectement – des moyens financiers colossaux des trois clubs détenus par des pays du Moyen-Orient.

S’il n’a pas cité de clubs en particulier, Manchester City s’est naturellement senti visé. Il est en effet plus que probable que Klopp faisait référence au club citizen propriété des Émiratis, au Paris Saint-Germain détenu par les Qataris et au nouveau riche Newcastle qui appartient aux Saoudiens.

L’équipe de Pep Guardiola a accusé Jürgen Klopp d’avoir volontairement fait monter la tension avant le choc. Pour certains, ses déclarations sont même « à la limite de la xénophobie ». L’entraîneur des Reds a donc tenu à se défendre : « Pas du tout. Je sais comment je suis et tu ne peux pas dire quelque chose qui est à des kilomètres de ma personnalité. »

« Si j’étais xénophobe, je détesterais ça. C’est même plus que ça, je me détesterais moi-même. » a-t-il ajouté, visiblement contrarié.

Klopp reconnaît qu’il a pu dire des choses qui ont éte malinterprétées dans le passé : « J’ai souvent dit des choses qui ont pu être mal comprises. Ce n’était pas mon intention. Parfois tu dis des choses et tu penses ‘Mon dieu, ça peut être malinterpreté !’. Mais ce n’est pas du tout xénophobe, en aucun cas. »

« Je sais ce que je pensais quand je l’ai dit. Si quelqu’un veut lui donner une signification qui est différente, je ne peux pas l changer ça. Si je dois faire attention ? Ça fait des années que je sais que je ne suis pas toujours minuteux, j’essaierai de l’être pour les prochaines fois. » a-t-il conclu.

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