Société

Surcharge des universités marocaines : un défi urgent

Les universités marocaines font face à une surcharge critique, avec un taux d’occupation alarmant de 258 % dans les établissements à accès ouvert, selon un rapport du CESE. Cette situation souligne la nécessité d’une réforme éducative pour améliorer l’encadrement pédagogique.

Alors que l’enseignement supérieur public n’a connu qu’une croissance de 0,9 % des inscriptions pour 2023-2024, le secteur privé a enregistré des augmentations de 12 à 13 %. De plus, le ratio enseignant-étudiant est préoccupant, atteignant 69 dans le public contre 10 dans le privé, entraînant un taux d’abandon élevé de 49,4 % dans le secteur public.

Le ministre Abdellatif Miraoui reconnaît que cette surcharge peut être perçue comme un signe d’attractivité, mais insiste sur l’importance d’améliorer le taux d’encadrement. La digitalisation et l’approche hybride de l’enseignement sont considérées comme des solutions potentielles pour réduire la pression sur les institutions.

En parallèle, le Maroc doit renforcer sa capacité en recherche et développement, où il se classe modestement en matière de brevets et d’innovation. Les résultats des efforts en matière d’éducation, recherche et innovation seront cruciaux pour améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et positionner le Maroc sur la scène mondiale.

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