Société

Création de la Commission des Curricula: le but est de former des apprenants créatifs selon El Malki

Le président du Conseil Supérieur de l’Éducation, de la Formation et de la Recherche Scientifique, Habib El Malki, a souligné l’importance de l’adaptation des programmes scolaires aux évolution technologiques mondiales, dans une allocution ce mardi 27 février 2024 à l’occasion de l’installation officielle la nouvelle Commission permanente chargée du renouvellement et de l’adaptation continus des curricula.

Dans son allocution, El Malki a exprimé ses sincères félicitations à M. Mohammed Sghir Janjar ainsi qu’à tous les membres de la commission pour la confiance placée en eux, tout en leur souhaitant plein succès dans leurs responsabilités futures. Cette initiative, indique El Malki, marque une étape importante dans le processus de réforme éducative au Maroc, soulignant l’engagement continu du ministère vers une dynamique positive et renouvelée.

Il a également partagé ses réflexions personnelles et souvenirs sur l’installation de la première commission des programmes en 2004, un moment clé où il était lui-même en charge du secteur. Il a rappelé l’importance des rencontres régulières avec la commission pour discuter des résultats, des propositions et des recommandations sur des sujets cruciaux tels que les troncs communs, les matières, les volumes horaires, et le calendrier scolaire, entre autres.

L’initiative s’inscrit dans le cadre de l’application du Pacte National pour l’Éducation et la Formation, spécifiquement l’article 107, et vise à activer les dispositions de la clé 12 de la Vision Stratégique 2015-2030. Cette vision met l’accent sur la nécessité de diversifier, d’ouvrir, d’efficacité et d’innover dans le développement du modèle pédagogique, plaçant les programmes et les curriculums au cœur du système éducatif pour en garantir l’efficacité et le développement continu.

La commission est également chargée de mettre en œuvre l’article 28 de la loi-cadre, soulignant l’importance de ses interventions stratégiques, scientifiques, pédagogiques, et organisationnelles. Cela inclut la préparation des cadres de référence pour les programmes et les formations, en tenant compte des principes, des règles, et des mécanismes définis dans l’article, et en veillant à l’actualisation et l’adaptation continue des cadres et des guides référentiels aux avancées pédagogiques modernes. Le but ultime est d’améliorer la qualité de l’offre éducative et de formation, en respectant les principes d’allègement, de simplification, de flexibilité et d’adaptation à l’architecture pédagogique adoptée dans chaque composante du système.

El Malki souligne l’importance capitale de l’adaptation des programmes d’enseignement aux évolutions technologiques mondiales, une nécessité qui impose la révision des curriculums afin de former des apprenants créatifs, conscients de leur citoyenneté, de leur identité, et imprégnés des valeurs sociales et communautaires ainsi que d’une culture d’ouverture.

La réactivation et l’établissement de cette commission a été saluée par le Conseil comme un besoin prioritaire, reflétant la conviction dans son rôle pivot et déterminant dans l’amélioration de la qualité du système éducatif. Cela nécessite, selon lui, une coordination étroite entre les différentes composantes du système d’éducation, de formation et de recherche scientifique, en s’inspirant des meilleures pratiques.

Ajoutant que le Conseil Supérieur de l’Éducation, de la Formation et de la Recherche Scientifique est pleinement prêt à coopérer et à coordonner ses efforts pour atteindre les objectifs principaux liés à l’amélioration de la qualité de l’enseignement à tous les niveaux. Cette initiative s’aligne sur les directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a souligné l’importance de cette mission suite à la nomination d’El Malki à la tête du Conseil.

El Malki affirme que le principe de coordination ne se limite pas à un slogan, mais représente une conviction profonde et une pratique quotidienne essentielle à la réussite du projet de réforme, dans le respect de l’esprit de la loi et de ses exigences. Soulignant qu’il est convaincu que cette initiative aura un impact positif sur les apprenants et contribuera à améliorer la qualité du système éducatif, favorisant ainsi une école de l’équité, de la qualité, et du développement individuel et communautaire.

Pour rappel, le ministre de l’Éducation Nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, avait annoncé la nomination de Mohammed Sghir Janjar à la présidence de la Commission permanente dédiée au renouvellement et à l’adaptation continus des curricula, programmes et formations au sein du système d’éducation, de formation et de recherche scientifique national.

Composée de 35 membres, la Commission regroupera des représentants gouvernementaux, des institutions constitutionnelles, ainsi que des experts reconnus dans divers domaines contribuant à une vision holistique de l’éducation et de la formation. Mohammed Sghir Janjar, est ancien membre du Conseil National des Droits de l’Homme. Il est titulaire d’une licence en sociologie de la Faculté des lettres de l’Université Mohammed V de Rabat et d’un doctorat de troisième cycle à l’Université de la Sorbonne, Paris V (spécialité : anthropologie sociale et culturelle).

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