
Le consulat honoraire de Suisse au niveau des régions Tanger-Tétouan-Al Hoceima et de l’Oriental a été inauguré, vendredi à Tanger, en présence de diplomates, de responsables régionaux et locaux, et d’autres personnalités.
M. Yassin Halhoul a été désigné Consul honoraire de la Suisse à Tanger, avec pour mission de promouvoir les relations entre la Suisse et le Royaume et d’apporter assistance, en cas de besoin, aux ressortissants suisses au niveau des deux régions.
S’exprimant à cette occasion, l’ambassadeur de Suisse au Maroc, Guillaume Scheurer, a souligné l’excellence des relations entre le Maroc et la Suisse, précisant que son pays compte désormais quatre consulats honoraires dans le Royaume (Casablanca, Marrakech, Agadir et Tanger).
« C’est un grand moment pour la Suisse de renforcer sa présence dans les régions Tanger-Tétouan-Al Hoceima et de l’Oriental, en vue de promouvoir les relations économiques entre les deux pays et d’accompagner les entreprises suisses installées dans ces régions », a-t-il noté, soulignant que la Suisse représente un important partenaire pour le Maroc sur le plan politique et diplomatique, mais également au niveau économique.
Le diplomate a rappelé que la Suisse, avec une soixantaine d’entreprises actives au Maroc, se situe dans le top des 10 meilleurs investisseurs dans le Royaume, relevant que les échanges commerciaux entre les deux pays ont battu un record en 2022, en atteignant environ 8,6 milliards de dirhams, soit une hausse de 18,9% par rapport à 2021.
Il a affirmé que ce nouveau consulat contribuera à renforcer la présence helvétique au Maroc et à promouvoir les relations entre les deux pays.
Pour sa part, M. Halhoul a mis l’accent sur l’importance des relations économiques entre la Suisse et le Maroc, affirmant son engagement à oeuvrer, sans relâche, à renforcer les liens d’amitié entre les deux pays et à promouvoir davantage la coopération bilatérale.
Cette cérémonie a été également l’occasion de mettre en lumière la dynamique de développement remarquable que connaissent les régions du Nord et de l’Oriental, grâce à des chantiers tous azimuts et des programmes économiques d’envergure.
PGRCC – Phase 1 : la BAD approuve un un financement de 120 M€ au Maroc


Le Conseil d’administration du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un financement de 120 millions d’euros (M€) en faveur du Maroc dans le cadre du programme d’appui au renforcement de la gouvernance et de la résilience au changement climatique (PGRCC) – Phase 1.
Ce programme a pour principal objectif de déployer des réformes qui dynamisent l’économie marocaine et consolident sa résilience aux facteurs exogènes, y compris climatiques, indique la BAD dans un communiqué.
Dans ce cadre, la Banque soutient des réformes majeures de gouvernance économique et sectorielle, notamment celle en cours portant sur les entreprises publiques, fait savoir la même source.
Dans un contexte de repositionnement du modèle de développement, le PGRCC contribuera à recentrer le secteur public sur ses fonctions stratégiques et de régulation tout en poursuivant son rôle de catalyseur de l’investissement privé et de la compétitivité économique.
En soutenant la transition vers une approche de développement durable, le programme a pour second objectif de contribuer à la réduction de la volatilité du cadre macro-économique par rapport à des facteurs exogènes, y compris climatiques.
Il appuiera, dans ce cadre, les efforts du gouvernement visant à renforcer la gouvernance, à améliorer les performances du secteur de l’eau et à mettre en place un cadre favorable au développement des énergies renouvelables.
La BAD rappelle que le Maroc, sur la décennie 2010-2020, a conduit d’importantes réformes structurelles. Le Royaume a considérablement investi dans les infrastructures avec un niveau d’investissement public passant de 167 à 335 milliards de dirhams (MMDH) sur la période 2011-2023.
Le niveau de la croissance demeure fonction de la pluviométrie et des fluctuations des cours des matières énergétiques. Cette situation impacte la trajectoire de croissance et accroit la volatilité macro-économique.