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Burkina : début des assises nationales pour décider de la suite de la transition

Des assises nationales de deux jours ont débuté samedi au Burkina Faso, pour décider de la suite de la transition qui est censée s’achever le 1er juillet 2024.

Le ministre de l’Administration territoriale, Emile Zerbo, a lu un message du président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, absent à la cérémonie d’ouverture, retransmise en direct à la télévision nationale.

« Nous avons rendez-vous avec l’Histoire. C’est pourquoi il nous faut taire nos querelles, pour mettre en commun la richesse de notre diversité afin de préserver l’essentiel et écrire une nouvelle page de notre histoire », a-t-il déclaré.

Ces assises, troisième du genre, annoncées par le gouvernement le 14 mai dernier, regroupe des représentants de formations politiques, de la société civile, des autorités coutumières et religieuses, des forces de défenses et de sécurité (FDS) et des volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

A l’ordre du jour de ces consultations nationales figurent les grandes orientations politiques à arrêter de manière consensuelle et particulièrement le sujet de la prolongation de la transition qui prendra fin le 1er juillet 2024, au regard de la Charte du 14 octobre 2022.

Elles sont convoquées pour permettre aux différentes forces sociopolitiques de s’accorder sur un consensus national sur la gouvernance politique, économique et sociale à mettre en œuvre pour lutter contre l’insécurité, renforcer la souveraineté du pays, fortifier le socle de la cohésion sociale et ouvrir des perspectives économiques plus heureuses.

Dans plusieurs localités, des populations ont manifesté pour exprimer leur soutien au capitaine Ibrahim Traoré et demandé aux participants aux assises de le maintenir à la tête de l’Etat Burkinabè.

L’Assemblée législative de Transition avait à l’unanimité donné son accord pour la tenue de ces assises en adoptant la proposition de loi portant accord pour l’organisation des assises nationales, ouvrant ainsi la voie à la prolongation de la durée de transition burkinabè.

Le Burkina Faso, en proie à des violences terroristes récurrentes qui ont fait des milliers de morts depuis près de dix ans, a connu deux coups d’Etat militaires en 2022. Le premier, en janvier, avait porté le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba au pouvoir, avant d’être lui même renversé en septembre de la même année, par le capitaine Traoré.

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