L’épidémie de criquets pèlerins continue de représenter une menace sérieuse pour le Sahara marocain. Selon la FAO, de nombreux groupes d’adultes immatures et des bandes de larves progressent vers le nord, nécessitant une surveillance accrue et des opérations de lutte pour protéger les cultures locales. Si cette situation n’est pas contrôlée rapidement, elle pourrait entraîner la formation d’essaims capables de dévaster les zones agricoles de la région.
En novembre 2025, la situation dans le Sahara marocain montre que certains adultes matures continuent de se reproduire, tandis que des groupes de larves apparaissent principalement durant la deuxième décade du mois. Certaines larves ont atteint les 4e et 5e stades, ce qui indique une progression rapide vers l’âge adulte. Les zones déjà surveillées, notamment près de Guelmin et de Tiznit, ont été traitées sur 4 184 hectares, mais certaines parties du territoire restent non surveillées et pourraient encore abriter de petits essaims immatures.
Cette vulnérabilité du Sahara marocain s’explique notamment par les pluies hivernales qui favorisent la maturation des adultes et la reproduction. Ces conditions climatiques peuvent accélérer le développement de nouveaux essaims, capables de se déplacer vers d’autres zones agricoles. La combinaison de ces facteurs souligne l’importance de maintenir des opérations de contrôle préventives et une surveillance constante dans toute la région.
Les prévisions indiquent que la migration nord des criquets pèlerins devrait se poursuivre dans le Sahara marocain, avec un risque élevé de formation d’essaims dans les semaines à venir. Les autorités locales et les agriculteurs sont appelés à rester vigilants, à signaler tout groupe suspect et à appliquer des mesures de lutte ciblées pour éviter la propagation. Cette coordination est essentielle pour limiter l’impact économique et écologique de l’épidémie.
